Le
lendemain...
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En quelque sorte, ce sont les avalanches qui ont choisi l’emplacement du refuge de l’Olan. De construction relativement récente (1978) ce bâtiment est le 4ème de la série. Il succède au refuge du Pas de l’Olan (1934) détruit par une chute de pierres, à un premier refuge en dur soufflé par une avalanche (1959) et enfin à une construction sur le site actuel (1968) dont la capacité s’est révélée insuffisante à la fin des années 70. |
Début des travaux le 7 juillet 1978, réception des travaux le 1er octobre 1978 Inauguration le 17 juin 1979 |
Le refuge se niche au centre d’un cirque glaciaire sauvage, et s’appuie contre une butte qui le protège des coulées d’avalanches. Ses panneaux solaires regardent la vallée, juste au dessus de la Chapelle en Valgaudemar d’où démarre le sentier d’accès. | Dominé par la majestueuse face sud-est de l’Olan, le site n’en est pas pour autant "écrasé" car de là, une vue magnifique s’ouvre sur la vallée de Navette, barrée tout au fond par le Vieux Chaillol. | |
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Et comme le refuge a été construit à une époque où les alpinistes étaient beaucoup plus nombreux à gravir l’alpe, les utilisateurs d’aujourd’hui sont en général à l’aise dans ce grand "petit refuge" à part 2 ou 3 week-end particuliers. De toute façon, le système de réservation par téléphone a permis d’éliminer les surcharges. Comme dans tout refuge, un code de bonne conduite lie tacitement l'alpiniste ou randonneur à son refuge. |
Le bâtiment principal s’ouvre au rez-de-chaussée où se situent : le sas d’entrée où l’on trouve le casier à chaussures si cher aux gardiens. N’oubliez pas de retirer vos chaussures de marche pour les remplacer par des sabots si vous voulez circuler dans le refuge sans subir les commentaires des gardiens. Quatre dortoirs avec des bas flancs offrant en tout 56 places, où les couvertures et les oreillers attendent les alpinistes fatigués. Les draps recouvrant les matelas sont lessivés régulièrement. Pour les plus douillets, des sacs à viande sont mis en location par les gardiens. A l’étage vous trouverez l’accueil et la cuisine où s’affaire souvent le gardien, ainsi que la salle à manger où vous pourrez prendre vos repas ainsi que de simples collations. |
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On trouve des toilettes, et une douche solaire est proposée aux plus téméraires. Une terrasse est là qui vous attend, tous parasols ouverts. les gardiens ontapporté quelques améliorations à sa planéité. Des restes de l’ancien refuge forment une sorte de bac prêt à recevoir les alpinistes les plus fatigués à qui une petite sieste est nécessaire. Mais il est très souvent occupé par les gardiens qui aiment y lire ou faire la sieste en vous attendant. |
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Le refuge de l’Olan a sa propre station météo car elle sert de base pour la météo régionale de Briançon. En principe, le gardien sera à même de vous renseigner sur la météo du lendemain tout en sachant malgré tout que ce n’est pas une science exacte... Dans un souci de respect pour l’environnement, le Club Alpin Francais et le gardien ont installé un incinérateur, car ici les poubelles ne sont pas ramassées tous les jours par la benne à ordure. |
N’hésitez pas à demander des renseignement au gardien sur les itinéraires ou les voies du lendemain, il répondra avec bonne grâce à toutes vos questions, vos angoisses,... |
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A partir du refuge ou à proximité, de nombreuses possibilités s’offrent à vous : |